La maladie du col de la vessie, est un trouble urinaire qui concerne essentiellement l’homme jeune, généralement entre 25 et 45 ans. Si le premières symptômes commencent avant 30 ans, c’est la persistance des troubles qui commencent par à agacer. Ce n’est pas une maladie grace, mais elle impact sur la qualité de vie: le jet est faible, il faut pousser pour uriner, le jet est de faible intensité, la miction dure plus longtemps, parfois va dépasser une à deux minutes. C’est un trouble fonctionnel, de mauvais relâchement et il n’y aucun lien avec l’adénome de la prostate. L’échographie réalisée montre d’ailleurs une prostate dite de taille normale, c’est à dire entre 15 et 20 cc. Et bien évidemment, elle ne peut pas aboutir au blocage de la vessie, la retention urinaire, tant redoutée.
Le col vésicale est un muscle circulaire ou plutôt fait partie de la vessie et il est localisé au niveau de la frontière entre la vessie et l’urètre prostatique. Ce muscle entoure l’entonnoir et il est fermé entre les mictions. Son relâchement n’est pas sous contrôle volontaire donc un ne peut pas agir dessus. Il ne faut pas confondre avec le sphincter strié, sous contrôle volontaire que l’on ferme on serrant les fesses.
Durant la phase de miction (« uriner ») le sphincter se relâche et ensuite la contraction du muscle vésicale (aussi involontaire) ma déclencher la miction. Je me répète, la maladie du col de la vessie, appelé aussi savamment, la dystonie vésicale n’a rien avoir avec un adénome de la prostate.
Si les premiers symptômes apparaissent vers 25-30 a
ns, avec le temps il peut y avoir une fibrose, une perte d’élasticité du sphincter avec une dégradation sans toutefois arriver jusqu’au blocage. Parfois la vessie devient à son tour irritée, par cette non-ouverture du col.
Il n’y a pas d’amélioration possible, même si les troubles peuvent être plus ou moins variable.
On ne peur que remercier tous les docteurs sur internet, qui donnent des conseils, certains très cool mais d’autre dangereux:
En pratique il n’y a qu’une règle:
[message_box title= »Durant la miction » color= »red »]Il faut ne pas pousser. Si besoin, s’assoir, écarter légèrement les jambes et laisser la vessie faire son job, elle n’a pas besoin d’être aidée. Pousser durant la miction, peut au contraire, entrainer un dysfonctionnement.[/message_box]
Le symptôme principal est la dysurie c’est à dire une diminution de puissance du jet urinaire, le signe le plus fréquent et déclenche ultérieurement des envies fréquentes d’uriner.
[message_box title= »La débitmétrie » color= »red »]S’il n’y a qu’un seul examen à faire, c’est la débimétrie: faire le diagnostic, suivre l’évolution, évaluer le traitement, discuter le traitement chirurgical.[/message_box]
En complément à la débitmétrie, l’examen clés, il faut toujours compléter par une échographie vésico-prostatique. La taille de la prostate est généralement « normale » c’est à dire moins de 20 cc. Mais c’est l’intérêt pour évaluer la souffrance de la vessie par la mesure du résidu post-mictionnel et l’épaississement de la paroi de la vessie (la fameuse vessie de lutte), qui reflète la souffrance de la vessie.
En cas d’échec du traitement médical ou pour éliminer une sténose de l’urètre, la cystoscopie est une examen indispensable. Réalisé sous anesthésie locale, est indolore, il permet un bilan précis.
Il n’y a qu’une seule catégorie des traitements, le alphabloquants ou alphabloqueurs: alfuzosine, tamsulosine, silodosine, doxazosine. Leur efficacité est limitée, pour une durée de 24 heures. Mais le principale effet secondaire est l’absence d’éjaculation.
[message_box title= »LE TRAITEMENT MEDICAL DE LA MALADIE DU COL DE LA VESSIE » color= »red »]A une efficacité limitée et de courte durée.[/message_box]
Si la gêne est persistante, si le traitement médical n’apporte rien, en cas d’infection ou de résidu post-mictionnel, on peut recourir à une incision cervico prostatique du col de la vessie, pratiquée par endoscopie. L’intervention est simple, dure peu de temps et consiste à pratiquer une incision du muscle du col de la vessie. Le col est fendu comme un livre. Ce sphincter est fermé au repos, il s’ouvrera pour uriner.
Pour télécharger la fiche d’information veuillez consulter le site de l’Association Française d’Urologie ou cliquez sur ce lien.
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La principale crainte en rapport avec l’incision cervico-prostatique, c’est la survenue d’une anéjaculation (absence complète de l’éjaculation) ou éjaculation rétrograde (rétro-éjaculation, éjaculation l’inverse). Quelque soit la définition, c’est une complication redoutée par tous, patients et chirurgiens. Les chiffres sont pas précis entre 5 et 20% selon les series. Pour ma part, selon ma pratique ces chiffres sont surestimées. Néanmoins il faut prévenir les patients, car si cela survient, c’est irréversible.
[message_box title= »AJEJACULATION ET FERTILITE » color= »red »]Par sécurité, il est conseillé de réaliser systématiquement une conservation de sperme, l’auto-conservation ou cryo-conservation dans un CECOSADD_CONTENT_HERE[/message_box]
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